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Le tambour en Suisse: L'art traditionnel de battre du tambour en Suisse date du temps où les Confédérés servaient comme mercenaires à l'étranger. Depuis, l'instrument s'est répandu dans toute la Suisse, tout en connaissant un développement en relation avec le tempérament et les caractéristiques spécifiques des différentes régions du pays. Si à l'armée, on pratiquait exclusivement le style dit "d'ordonnance", entre 1870 et 1880, se développait à Bâle le style bâlois où le tambour accompagnait le fifre. En Suisse orientale, on l'accompagnait plutôt avec le clairon, alors qu'en Valais, il s'unissait au fifre traditionnel à six trous. Cette répartition se constate encore aujourd'hui, avec des frontières moins hermétiques bien heureusement.
L'acoustique:Les tambours cylindriques à deux peaux constituent un système vibratoire consistant en deux membranes reliées par un volume d'air fermé. C'est ce volume d'air qui va transmettre à la peau inférieure les vibrations de la peau de batterie, frappée par les baguettes. On doit considérer comme note fondamentale d'un tambour, la fréquence résultant de la fusion de la fréquence propre de la membrane avec celle du volume d'air. On fait baisser cette fréquence fondamentale en augmentant soit la longueur du fût, soit celle du diamètre de la peau. De ce fait le volume d'air augmente et la fréquence baisse. Le son du tambour a un caractère très marqué, de sorte que l'on ne perçoit pas de hauteur bien définie.
Le fût: Le fût a subi beaucoup de changement. Le fût en bois de l'Antiquité a été remplacé vers le 19ème siècle par du métal. Tout d'abord du cuivre provoquant un son sombre et une trop forte résonance, puis du laiton, plus dur et protégé par du nickel ou du chrome, donnant un son plus sec convenant mieux à notre époque. Le trou pratiqué dans le fût permet à l'air de s'échapper, jouant un rôle de soupape de sécurité. Les fût en bois font à nouveau leur apparition ces dernières années, mais ils sont construits avec une attention toute particulière afin d'obtenir un son clair et une dynamique remarquable. Ces fûts sont souvent peints aux armoiries de leur propriétaire, ou de la société dans lequel joue l'instrumentiste.
Le diamètre du fût en métal est de 40 ou 42 cm, suivant le tambour choisi,
celui du fût en bois est en général de 41 cm. Les peaux: Depuis l'Antiquité, les hommes ont utilisé les peaux d'animaux différents pour réaliser les instruments à percussion: poissons, chèvres, serpents, ânes, veaux, etc... Il y a seulement quelques années, les tambours étaient exclusivement équipes en peau de veau. L'humidité les détendait, les rendant ainsi fragile et le soleil les tendait et les durcissait. Les peaux en plastique ont succédées aux peaux naturelles et équipées la majorité des tambours, principalement dans les fanfares et à l'armée suisse également. Le principal défaut de ces peaux est la rapide déformation du point de frappe, c'est pourquoi aujourd'hui de nouvelles peaux synthétiques ont fait leur apparition. Ces peaux conservent la souplesse des peaux naturelles mais supprime l'inconvénient de la fragilité de ces peaux. Elle ne se déforment pas au point de frappe, et sont aujourd'hui utilisées par la majorité des tambours.
Le diamètre des cercles doit, bien entendu, correspondre au diamètre du
fût sur lequel ils sont montés. Les cercles: Les cercles sont en bois. Le cercle supérieur est appelé également cercle de batterie, car il va servir à maintenir en place la peau de batterie, tandis que le cercle inférieur porte bien évidement parfois le nom de cercle de timbre, car il maintient la peau de timbre en place. Les deux cercles sont percés généralement de 12 trous pour recevoir le cordage, mais certains modèles ne comportent que 11 trous. Avec les cercles à 12 trous les peaux sont tendus de manière plus régulières. Ils sont généralement peints de deux couleurs en respectant des formes trapézoïdales (voir dessin). La corde de tension: Cette corde est en chanvre lorsque le tambour est monté avec des peaux naturelles. Pour les tambours avec peaux synthétiques, la corde de tension est également en matière synthétique.
Dans les deux cas, il faut faire attention que la tension de la corde soit
régulière, spécialement vers la fin, car en cas contraire les peaux ne seraient
pas correctement tendues. Pour ce faire, tourner la corde en limaçon pour
obtenir une bonne tension du cordage du dernier tirant. Ce limaçon est couramment
appelé noeud. Les tendeurs en cuir: Les tendeurs sont en cuir pour éviter de glisser sur la corde. Ils permettent de varier la tension de la corde, et bien entendu des peaux en même temps. Afin de tendre plus facilement son tambour avec ces tendeurs, il faut pincer la corde près du cercle inférieur et ensuite faire coulisser le tendeur. Lorsque le premier tendeur est ainsi positionner choisir le deuxième en face du premier et non pas juste à côté de celui-ci, car on maillerait alors le tambour.
Après chaque usage du tambour, il est nécessaire de le détendre en remettant
les tendeurs en cuir dans leur position initiale, c'est-à-dire près du cercle
supérieur. En aucun cas il faut d'aider des baguettes pour presser un tendeur,
ce dernier serait alors déformé. Le timbre: C'est le timbre qui va donner vie au son du tambour. Sans timbre, le tambour aurait un son de tom-tom et serait beaucoup plus terne car seul le son de la frappe sur la peau serait alors perceptible. Le timbre est un ensemble de corde en boyau, placé de façon à reposer sur la peau inférieur et tendu au moyen de la vis de réglage du timbre. Les tambours sont dotés d'un double timbre dont le réglage est dissocié: un timbre plus épais pour la sonorité des coups forts
un timbre plus fin pour la sonorité des coups faible. Ce timbre est parfois
remplacé par un timbre métallique La sourdine:
Cette dernière n'est pas visible sur le dessin, car elle se trouve à l'intérieur
du fût. Elle exerce une pression sous la peau de batterie. Cette pression
doit être ajustée avec finesse, car l'élimination des mauvaises vibrations
de la peau en dépend. Si la pression est nulle, la peau vibre à chaque frappe
des baguettes et si la pression est trop forte, le même phénomène se produit
également. La bretelle:
La brettelle permet de porter le tambour au dos des instrumentistes lors
des déplacements sans jouer. Elle doit être accessible également lorsque
le tambour est dans la housse.
Le baudrier: Le baudrier est en cuir. Il sert à porter l'instrument durant sont utilisation. Un baudrier étroit aura tendance à faire mal à l'épaule si l'on porte assez longtemps le tambours, tandis qu'un baudrier large réparti mieux le poids de l'instrument sur l'épaule de celui qui le porte. Le baudrier à un support pour baguettes également en cuir, car les supports métalliques ont tendance à griffer les baguettes. La lainière est attachée au baudrier par l'anneau en métal. C'est cette lainière qui va tenir le tambour. La lainière est passée sous la deuxième corde, à droite du pontet de timbre, puis remontée vers l'arrière en un mouvement de boucle et enfin serré en faisant un noeud pour maintenir le tambour à bonne hauteur.
Les baguettes:
Vous trouverez sur le marché des baguettes de toutes les grandeurs ou épaisseur,
ainsi que de poids plus ou moins lourd. Seul l'habitude vous permettra de
choisir la bonne baguette qui vous convient le mieux. Dans un premier temps,
c'est grâce au conseil d'un tambour averti, qu'il vaut mieux choisir sa
paire de baguette. Les premières baguettes devraient peser environ 70 gr.
chacune, mais il est très important que le poids soit identique pour chaque
baguette. Le diamètre de l'arrière de la baguette est d'environ 18 mm, et
la longueur d'une baguette est environ le même que celui du diamètre du
fût de votre tambour.
Le tambour muet:
C'est le tambour muet qui va vous permettre de répéter le plus souvent,
car le bruit des coups de baguettes est nettement plus faible que celui du
tambour. La peau plastique a un diamètre de 16,5 cm. environ, elle est tendue
au moyen des vis de tension qui se trouvent sous le cercle métallique. Une
vis permet de régler la hauteur du tambour muet afin que vous ne soyez pas
dépendant d'une table, comme c'était le cas il y a quelques années seulement.
La vis de serrage des pieds, vous permets d'ouvrir ces derniers afin que votre
tambour muet soit bien stable. Il existe également des modèles avec pieds
fixes, et uniquement une vis sous le tambour muet afin de maintenir les pieds
ouverts. Les 2 modèles sont égaux du point de vue stabilité. La housse:
La housse va permettre de protéger votre tambour lors de vos déplacements,
ou simplement lors du rangement contre la poussière. Elle est garant d'un
instrument en bon état. Certains tambours ont un coffre à la place de la
housse, ce qui est plus encombrant, mais qui a l'avantage de mieux protéger
des chocs lors des déplacements dans les soutes de car ou coffre de voiture.
Le sachet pour la housse: Le sachet pour la housse se fixe contre votre tambour. Il permet de vous déplacer en jouant et en ayant votre housse avec vous, ce qui est appréciable si l'on désire housser son tambour dès la fin d'un cortège ou d'une manifestation. Le sachet pour la housse va également jouer un rôle de genouillère, ce qui est fort agréable lors de long déplacement en jouant. Le porte baguettes: Comme le sachet pour la housse, le porte baguettes est fixé au tambour. On peut y glisser une paire de baguettes de réserve, car personne n'est à l'abri d'une casse. La technique du tambour: Tenue de baguette et mouvement de la main droite et de la main gauche:
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